Le désherbage des cours, des allées et au jardin

Avec l’hiver doux que nous venons de connaître, les herbes indésirables n’ont cessé de pousser. Avec l’arrivée du printemps, celles-ci continuent de se développer. Comment intervenir ?

Le désherbage manuel est une solution lorsque la surface est réduite, à la binette ou au couteau désherbeur. C'est à la fois éclogique et économique.

Pour des surfaces plus importantes, le désherbage thermique peut être fait. Ce système écologique nécessite cependant des passages très fréquents, les racines ne sont pas atteintes et la repoussse est très rapide. Il en est de même pour le désherbage électrique ou la source d'énergie pour bruler l'herbe n'est pas le gaz mais l'électricité. 

Il existe des désherbants de synthèse à base de glyphosate. Cette matière active est utilisée en agriculture, elle est systémique, c’est à dire qu’elle est véhiculée dans la plante par la sèvre et les racines sont donc également détruites. Sous différents dosages et noms commerciaux, le glyphosate ne peut être vendu en libre service, il doit être en 2017 sous vitrine et distribué pour les jardins dans les points de vente agréés sous réserve d’y avoir un vendeur certifié (le certiphyto), ce qui est le cas de Ma Campagne. Différentes formulations existent, en concentés ou en prêt à l'emploi. Le prix de revient de 100 m² de désherbage pour un jardin varie entre 0.5 € et 5 € en fonction de la concentration et du conditionnement du glyphosate.

Une canne désherbante vous permettra de limiter considérablement le coût du désherbage en localisant le désherbant.  

En savoir plus:

En 2019, la vente du glyphosate ne sera plus possible. 

Comment faire ?

Ma Campagne se prépare déjà en testant des désherbants naturels. Il en sort chaque année de nouveaux avec des matières actives différentes et les animateurs de rayon Ma Campagne régulièrement formés en maitrisent l’utilisation.

L’acide citrique (le citron) et l’acide acétique (le vinaigre blanc) sont des solutions. Ceux-ci brulent les plantes mais pas les racines. Les herbes vivaces repoussent, l’efficacité est donc réduite. Il faut passer plusieurs fois dans l’année (4 à 6 fois).

L’acide pélargonique est issue du pélargonium odorant, c’est un acide gras présent dans la nature. Les désherbants à base d’acide pélargonique agissent par contact. Ils sont non sélectifs, la paroi externe des cellules des herbes indésirables se vident et se dessèchent. L’effet est visible en moins de 3 heures par température élevée (25 °).  Il est possible de replanter derrière, les animaux domestiques peuvent y retourner rapidement. Cependant, les racines ne sont pas atteintes, la repousse est toujours possible.

Le Finalsan est à base d'acide pélargonique. Celui-ci agit par biocontrol, ou lutte biologique c'est à dire par l'utilisation d'un produit naturel des plantes indésirées et envahissantes qui agit jusqu'aux racines. L'hydrazide maléique n'est pas considéré comme toxique pour l'homme et l'environnement (eau, faune), contrairement au glyphosate. C’est un régulateur de croissance qui agit sur la pointe des racines et bloque la repousse. Le prix pour 100 m² désherbés est assez avantageux bien qu’il reste supérieur au prix 100 m² du glyphosate. A partir de 10 € pour 100 m². avec un finalsan concentré en 2.5 l, unpeu plus avec un finalsan prêt à l'emploi.

La meilleure efficacité et le prix de revient 100 m² le plus bas est obtenue quel que soit le produit systémique à des températures entre 20 et 30 ° quand la circulation de sèvre est très active.  

Quoi qu'il en soit, ces nouveaux désherbants ne doivent pas revendiquer l'appellation « désherbant bio », car ils ne sont pas autorisés en culture biologique. Dans un jardin cultivé biologiquement le désherbage se fera manuellement ou mécaniquement.